Ecologie des Relations Humaines

"L’attention portée aux personnes, dans leur singularité, est la réponse principale au problème croissant du sens de l’engagement au travail aujourd’hui."
Pierre-Olivier MONTEIL
 

prendre soin des relations humaines dans nos différents rôles

 

Puis, dans un contexte ou dans un autre, dans un rôle ou dans un autre, à un moment ou à un autre, nous exerçons tous, un jour, à un moment donné, une relation d’autorité, de pouvoir sur autrui : dès lors que nous voulons réaliser ensemble quelque chose se pose la question de l’autorité et du pouvoir.
 
Or, diriger et accompagner autrui  est, depuis la nuit des temps, un art difficile. 
 
Cet exercice est particulièrement ardu dans notre culture occidentale, où prévalent des valeurs égalitaires d’épanouissement personnel. Assumer des fonctions qui requièrent l’exercice de l’autorité et l’accompagnement d’autrui, dans nos organisations de ce début de 21ème siècle, est devenu très délicat, ce d’autant plus que nos systèmes éducatifs ne nous y préparent pas. Nos systèmes éducatifs ne nous enseignent ni les voies de l'épanouissement, de l'autonomie intellectuelle, émotionnelle et décisionnelle, ni à vivre solidairement, à faire face aux problèmes vitaux de l'erreur, de l'illusion, de la partialité, de l'incompréhension d'autrui et de soi-même.
 
Selon nous, la difficulté de la mission est l'envers d'une pièce dont de puissantes attentes positives sont l'endroit. Le besoin d'engagement et de sens, le désir et la possibilité d'épanouissement et de reconnaissance au travail, la joie de réaliser ensemble tout en étant respecté en tant que personne, sont autant d’énergies puissantes dont ceux qui sont en charge des fonctions d’autorité peuvent bénéficier en modifiant leur posture et leurs manières d'agir - et donc faire bénéficier leurs organisations.
 
Au-delà de la visée de performance, l’éthique nous appelle à rechercher des formes d’exercice de l’autorité respectueuses des personnes : exercer un leadership qui soit véritablement au service de sa fonction, pour un collectif qui soit au service des êtres humains : un collectif intelligent, apprenant.
 
Pour nous, la double question de la qualité des relations humaines au sein des organisations et de l'exercice du pouvoir est centrale.Puis, dans un contexte ou dans un autre, dans un rôle ou dans un autre, à un moment ou à un autre, nous exerçons tous, un jour, à un moment donné, une relation d’autorité, de pouvoir sur autrui : dès lors que nous voulons réaliser ensemble quelque chose se pose la question de l’autorité et du pouvoir.

Le prisme à travers lequel j'aborde le développement personnel est celui des rôles que nous sommes amenés à jouer dans les organisations dont nous faisons partie, en particulier dans les relations d'autorité, d'influence et d'aide.

Autrement dit : les rôles dans lesquels nous exerçons un pouvoir sur autrui.

On ne naît pas humain : on le devient, au contact d’autres êtres humains, qui nous dirigent, nous guident et nous accompagnent dans cet apprentissage. Nos différents rôles sont le creuset de notre développement en tant qu'êtres humains, parmis nos frères et nos soeurs humains. Devenus adultes, dans un contexte ou dans un autre, dans un rôle ou dans un autre, nous exerçons tous, un jour, pour un moment donné, une relation de pouvoir : une relation dissymétrique dans laquelle, du fait de la fonction que nous occupons, nous avons un pouvoir que l'autre n'a pas, et donc une responsabilité accrue.

Accompagner, guider ou diriger autrui  est, depuis la nuit des temps, un art difficile. Dès lors que nous voulons réaliser ensemble quelque chose se pose la question du pouvoir. Qui décide ? Qui contrôle ? En vue de quoi ? En vertu de quelles valeurs ?

Dans les différents rôles que nous jouons quotidiennement, la question que nous pouvons utilement et légitimement nous poser est : suis-je à l'aise, complètement à l'aise, dans ce rôle ? Et si non, pourquoi ?

Il est particulièrement ardu dans notre culture occidentale, où prévalent des valeurs égalitaires d’épanouissement personnel, d'assumer des fonctions qui requièrent l’exercice de l’autorité - quelle qu'en soit la forme. Dans nos organisations de ce début de 21ème siècle, c'est devenu très délicat, ce d’autant plus que nos systèmes éducatifs ne nous y préparent pas. Comme le souligne Edgar MORIN dans "Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur", nos systèmes éducatifs ne nous enseignent ni les voies de l'épanouissement, de l'autonomie intellectuelle, émotionnelle et décisionnelle, ni comment vivre solidairement, comment faire face aux problèmes vitaux de l'erreur, de l'illusion, de la partialité, de l'incompréhension d'autrui et de soi-même. Tout cela est pourtant absolument nécessaire pour exercer une autorité saine, qui soit réellement au service des personnes, des collectifs et de leurs projets, et non au service de l'ego.

De puissantes énergies de développement et d'apprentissage

Comme l'écrit mon ami Pierre-Olivier MONTEIL, "la difficulté de la mission est l'envers d'une pièce dont de puissantes attentes positives sont l'endroit". Le besoin d'engagement et de sens, le désir et la possibilité d'épanouissement et de reconnaissance au travail, la joie de réaliser ensemble tout en étant respecté en tant que personne, sont autant d’énergies puissantes dont ceux qui sont en charge des fonctions d’autorité peuvent bénéficier en modifiant leur posture et leurs manières d'agir - et donc faire bénéficier les collectifs et les organisations dans lesquels ils sont engagés.

Au-delà de la visée de performance, l’éthique nous appelle à rechercher des formes d’exercice de l’autorité respectueuses des personnes, à exercer un leadership qui soit véritablement au service de sa fonction, pour des collectifs  qui soient au service des êtres humains : des collectifs vivants, intelligents, apprenants, épanouissants pour les êtres qui les composent.